“Un vin n’a de génie que le génie de son terroir”, aime préciser Henry Duboscq. On pourrait donc penser que les hommes ne servent à rien, poursuit-il.
À Haut-Marbuzet ce n’est pas tout à fait le cas. Le terroir de Saint-Estèphe donne des vins austères, virils et agressifs alors, que, par tempérament, je suis un homme volubile, extravagant et caressant.
Ainsi, pour produire un vin que j’aime et qui me ressemble, je me suis battu “bec et ongle” contre ce terroir pour produire le plus marginal des Saint-Estèphe, c’est-à-dire, et cela m’a souvent été reproché, un vin séducteur dès sa mise en bouteilles, alors que ce n’est pas le style d’un Saint-Estèphe classique.
J’ai dompté mon terroir par des méthodes de vinification qui me sont propres, et dont j’ai été un peu le pionnier. Le logement intégral du vin en barriques de chêne renouvelées tous les ans. J’avais découvert qu’un vin en barrique neuve puisait dans son contenant une onctuosité parfumée qui masquait l’agressivité traditionnelle venue du terroir.
J’ai donc fait des recherches d’associations de différents chênes, sachant que, pour le bois aussi, l’influence du terroir apporte des saveurs différentes, selon les origines des chênes. C’est ainsi, que j’ai découvert que les chênes de l’Allier à forte chauffe, donnaient à mon vin ces notes empyreumatiques très caractéristiques. Je me suis rendu compte que les chênes de la forêt de la Nièvre apportaient ces légères notes toastées et un rien mentholé. Les chênes de la forêt de Tronçais à forte chauffe apportaient, eux, des notes de violette, de cassis et de framboise. Ainsi, l’association de ces différents chênes, et en fonction des millésimes, par leur vigueur tannique, donnaient au vin, une complexité très intéressante et gommaient, dans leur jeunesse, l’austérité et la rigueur des vins de Saint-Estèphe.
On aurait pu penser, que le terroir était brimé, faussé par ces ajouts de chêne, c’était une erreur, car, après vieillissement, on se rend compte que l’influence des hommes et les techniques disparaissent, le terroir reprenant le dessus. Au bout de 4-5 ans, les tanins un peu virils de Saint-Estèphe dans leur jeunesse sont atténués, sont féminisés, comme quoi, le temps finit toujours par amenuiser les virilités les plus excessives.
Château Haut-Marbuzet 2017 : sans avoir les degrés de perfections de 2015 et 2016, il nous fait retrouver les jolies notes du 2012 avec un nez éloquent, des fruitscharnus finement compotés, des senteurs chaudes sans lourdeur ni mollesse.
Château Haut-Marbuzet 2016 : comme toujours, l’extraction modérée privilégie l’élégance contre la puissance. Néanmoins, l’ensemble rappelle la perfection des 2010. Derrière un nez dominé par la violette et le moka, le vin est plein et velouté, sa présentation révèle une belle matière profonde dominée par une juste maturité de raisins. Le tout, confère une élégance rare, corolaire d’une noblesse évidente qui se manifeste par un prolongement d’éternité. Je n’hésite pas à appeler ce 55e millésime de ma production, “la beauté du monde” !
Château Haut-Marbuzet 2015 : il fait partie des très beaux millésimes à Haut-Marbuzet. Une maturité phénolique remarquable associée à une maturité technologique maîtrisée, (degré moyen de 13,5°). C’est un grand vin de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de grande garde.”
Château HAUT-MARBUZET
Henri, Hugues et Bruno Duboscq
1, rue Saint-Vincent
33180 Saint-Estèphe
Téléphone : 05 56 59 30 54
Situé à 4 kms au Nord de Margaux, le vignoble du Château Tour-du-Roc, propriété de la famille Robert depuis plusieurs générations, s’étend sur 12 hectares de croupes graveleuses très bien exposées. L’encépagement se compose de 50% de Merlot et 50% de Cabernet-Sauvignon.
L’exploitation a conservé des méthodes traditionnelles de travail : taille Guyot double sans désherbage chimique, vendanges manuelles.
La vinification est effectuée selon la tradition médocaine avec une cuvaison de trois semaines. L’élevage en fûts de chêne pendant douze mois est suivi d’un filtrage léger lors de la mise en bouteilles, laquelle a lieu au Château; autant d’atouts qui confèrent à ce Haut Médoc une grande qualité et une bonne aptitude au vieillissement.
Pour Philippe Robert, “les ventes s’étalent tout au long de l’année 2020 et ce sont les Haut-Médoc 2014 et 2016 que l’on trouvera en premier, puis suivront les 2018.
Les vendanges 2019 resteront pour nous, parmi les meilleures, quantitativement, nous avons atteint le quota et qualitativement, nous avons l’excellence, les vins possèdent tout ce qui laisse présager un grand vin de garde.”
Superbe Haut-Médoc 2016, qui sent la groseille mûre et le poivre, de robe grenat, riche, aux tanins puissants et soyeux à la fois, au nez intense, complexe, d’une belle finale aromatique aux nuances de fruitscuits, un vin fondu mais puissant en bouche, de garde. Le 2015, qui sent les petits fruitscuits, mêle puissance, typicité et souplesse, de robe grenat soutenu, très aromatique en bouche, avec des nuances de cassis, de musc et de fumé, complet, charpenté et persistant, de garde naturellement. Le 2014, de très belle matière, aux connotations de cerise, de sous-bois et d’épices, est un vin puissant mais déjà charmeur, qui mêle richesse et souplesse, généreux, de fort belle évolution, que l’on peut apprécier, par exemple, avec des aiguillettes de canettes aux fèves ou un chou farci aux châtaignes et au foie gras.
Propriété familiale transmise de père en fils depuis plus de quatre générations. C’est aujourd’hui l’arrière-petit fils de Jacques Arnauds qui gère ce domaine de 14,5 ha.
Un vignoble sur deux appellations, Lalande-de-Pomerol et Bordeaux, planté pour 85% en Merlot et le reste en Cabernetfranc, avec un sol qui concentre différents composants : graveleux ou sablo-limoneux-graveleux. Etant proche du confluent de la Dordogne et de l’Isle, nos parcelles bénéficient d’un ensoleillement, de chaleur et d’humidité très favorables à la culture de la vigne. Le vignoble est cultivé de façon à respecter le terroir avec un enherbement maîtrisé.
Cela donne ce remarquable Lalande-de-Pomerol 2015, 85% Merlot et 15% Cabernetfranc, de robepourpre, de bouche généreuse, avec des nuances très présentes de framboise, de sous-bois et d’épices, il est tout en persistance au palais. Le 2014, ample et parfumé, aux connotations de cassis et d’humus, ferme et persistant en bouche, est un vingras, corsé, aux tanins puissants et mûrs, c’est un vin que l’on vous suggère avec une pintade aux lardons et au céleri ou des paupiettes de veau aux olives vertes.
Vous aimerez aussi ce Lalande de Pomerolcuvée Prestige 2015, aux tanins riches, aux connotations caractéristiques de fruitsfrais et de sous-bois, alliant une charpente réelle à une jolie rondeur en bouche. Le 2014, charnu, a des nuancess de fraise des bois et de truffe, aux taninsfermes mais souples, un vin puissant et chaleureux. Excellent Bordeaux Le Plaisir des Arnauds 2016, 85% Merlot et 15% Cabernetfranc, après un passage à bassetempérature de 2 à 4 jours, fermentation en cuves ciment, élevage en cuves Inox 6 à 15 mois, un vin séducteur, de bouche dominée par la violette et la fraise.
“Le terroir de Listrac, explique Bernard Lartigue, se décompose géologiquement de la façon suivante : 50% de la surface viticole est composée de graves garonnaises et pyrénéennes, et 50% de terre argilo-calcaire. Les Cabernets-Sauvignons, Cabernetsfrancs et Petit Verdot sont plantés sur les sols les plus chauds, graveleux, avec des porte-greffes à cycles courts afin d’optimiser la maturité de ces cépages plus tardifs.
Les Merlots sont sur les solsargilo-calcaires où ils s’adaptent le mieux.
Pour élaborer un très grand vin, le travail commence bien entendu à la vigne : une grande connaissance de son terroir, et de chaque parcelle, le respect du travail traditionnel au sol (enherbement, aération du sol pour faciliter la vie microbienne, charge de raisin limitée pour atteindre des rendements raisonnés…), des vendanges vertes, l’effeuillage manuel, l’apport de fumure à dose très homéopathique après analyses, pas d’apport de matière azotée...”
Fidèle à lui-même, mêlant charme et ampleur, son Listrac Médoc 2016, de belle robe brillante, avec ces notes de framboise et de violette au palais, est un vin vraiment savoureux, très classique, un vingras et dense, au nez épicé, aux tanins présents qui commencent à se fondre, bien typé comme on les aime, d’excellente garde, comme le 2015, qui est d’une belle couleur profonde avec des arômes de fruitsfrais et de poivre, souple et ample en bouche, d’un bel équilibre, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien présents, d’une finale dense avec cette saveur d’épices.
Le 2014, 60% Cabernet-Sauvignon, 30% Merlot, 5% Cabernet franc, 5% Petit Verdot, fort bien élevé en barriques (30% de barriques neuves) est riche en bouquet comme en matière, complet, élégant, tout en bouche, aux nuances de cassis, de truffe et d’humus.
Le 2013 est très réussi, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finesse aromatique (cuir, groseille...), un vin de robe grenat soutenu, corsé, idéal, par exemple, sur un filet d'agneau aux échalotes confites ou un sauté de chevreau à la moutarde. Le 2012, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, est d’une grande harmonie, très parfumé, séveux. Le 2011 (50% de barriques neuves) est tout en bouche, à dominante de rondeur, ferme, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle…), de très bonne évolution. Découvrez également de belles chambres d’hôtes sur place
Jacques Le Failler et Alain L’Helguen, entrepreneurs brestois associés et amis depuis plus de 15 ans, ont repris le Château Jura Plaisance en avril 2015. Depuis, ils mettent tout en œuvre pour révéler le potentiel de cette propriété.
« Nous faisons de la lutte raisonnée, nous explique Alain Germon, chef de culture, sans surdosage de produit de traitement et travaillons les sols pour permettre d'éviter le tassement et ne pas polluer avec des produits de désherbage. La taille se fait en guyot simple pour pouvoir atteindre une qualité et un rendement corrects. Nous pratiquons l'effeuillage pour permettre au raisin d'avoir une bonne maturité avant de le ramasser. »
Le Montagne Saint-Emilion 2016, est un vin d’une belle densité, aromatique expressive sur le fruit, accompagnée d’une légère noté boisée, qui sublime le caractère fruité. La bouche est compacte mais déjà abordable. Cela est marqueur des grands millésimes et de la capacité du vin à vieillir. Finale onctueuse et puissante… l’évolution est harmonieuse et fraîche. 2016 à Jura Plaisance a tout d’un grand.
Le millésime 2017 a été marqué par un gel printanier sévère, mais également par un été chaud et surtout un été indien très long. Le 2017 du Château Jura Plaisance possède l’ADN de ce millésime avec un profil fruité de petits fruits noirs légèrement épicés, une bouche fraîche et équilibrée avec des tanins racés.
Le 2018 possède un nez puissant de fruits noirs, de cerise et de cassis, de confiture de fraise des bois, le tout embelli par un élevage privilégiant l'élégance et le respect du fruit. En bouche, le vin est rond, généreux, aux taninssuaves, porté par des notes de fruits rouges comme la cerise Napoléon, relevées par une touche poivrée et cacaotée.
❤❤❤❤ Le Château né en 1917 suite à l?achat de plusieurs parcelles par Léonard Nebout à Castillon.? Les traitements sont uniquement fait avec du soufre contre l?oïdium et du cuivre (Bouillie Bordelaise) contre le mildiou, expliquent ces deux vignerons motivés et passionnés. Nous raisonnons nos passages en fonction de la pousse de la vigne et surtout de la pluviométrie. Depuis 2015, nous sommes en biodynamie sur ce vignoble de 14 ha. Cette pratique culturale met en scène la vie du sol, le végétal et le vin produit. Le but, relever l?identité de nos terroirs, l?harmonie. Certifié Bio depuis 2011.
Toujours ce remarquable Castillon Côtes de Bordeaux 2018 Bio, Merlot et Cabernet franc, élevé 18 mois en cuves, développe des taninsveloutés, mêlant distinction et richesse, au nez présent avec des notes de violette et de pruneau (8,80 €). Très charmeur Castillon Côtes de BordeauxTerre à Terre 2018 Bio, un pur Merlot, élevé dans une amphore d?argile de Toscane 11 mois, sans soufre, tout en bouche, avec des notes de groseille, c?est un vinrond avec des tanins mûrs, charnu comme il le faut (28 €).
Nous avons également beaucoup aimé cet autre Castillon cuvée des Lyres 2017, un pur Merlot, sans sulfites également, de robe intense, au nez complexe où dominent les fruitscuits, alliant structure et élégance en bouche, c?est un vin chaleureux et bien corsé (25 €). Et la cuvée Moi J?ai un Rêve 2018, très bien réalisée.
Joli Castillon Côtes de Bordeaux rouge cuvée Léonard 2018, élevé 12 mois en fûts, tout en couleur et en matière, au nez subtil, avec ses notes caractéristiques de fumé et d?épices (13 €).
Quant à son Castillon Côtes de Bordeauxcuvée Abracadabra 2019, Merlot et Malbec, pas de sulfites, il est de robepourpre soutenu, aux notes d?humus et de fruits noirs surmûris, de bouche structurée, bien réalisé (10,40 €).
Excellent rosé 2019 Bordeaux Pink by Beynat (l?étiquette est particulièrement moderne et réussie), Merlot et Cabernet franc, il est charmeur avec des senteurs de fleurs, de bouche délicate et vive, de jolie teinte pâle, quand le Bordeaux rosé Floyd by Beynat, pur Malbec, lui, de teinte soutenue, est très gourmand. Egalement le Bordeaux Blanc Sauvignon By Beynat 2019, plein de charme, un vin ample et vif, tout en fruité, avec ces connotations où s?entremêlent les fruitsblancs mûrs et les fleurs fraîches, un vin qui collectionne les récompenses. Vous apprécierez aussi son Saint-Emilion 2018, issu d?un petit vignoble d?un hectare, bien marqué par les Cabernets, élevage en fûts 12 mois, qui dégage un nez à dominante de fruitsfrais, avec des nuances d?épices et de truffe, d?une belle structure avec beaucoup d?élégance, très chaleureux au palais.
Alain Tourenne
❤❤❤❤❤ Depuis 2006 à Montrose, date d?acquisition de la famille Bouygues, on est soucieux de l?environnement et on applique très rapidement les premières mesures environnementales telles que l?utilisation de matériaux naturels comme l?osier, la confusion sexuelle, une conversion progressive du vignoble à une viticulture biologique.
Le but est d?optimiser les sols, faire évoluer les méthodes de travail à la vigne, enrichir et maintenir l?équilibre des sols, pour ce faire, on a introduit la plantation de céréales sur les parcelles au repos, l?éco-pastoralisme, en faisant pâturer des troupeaux de moutons sur les zones vertes et permettre d?améliorer l?amendement des terres. Compostage des déchets verts issus de la vigne, du chai, des haies, valorisation des boues, formation d?humus, recyclage des eaux usées. A Montrose, a été aussi mis en place, un plan de sélection massale/clonage. Des pieds sélectionnés sont gardés dans un conservatoire privé et constitueront un héritage précieux pour le renouvellement du vignoble dans les années à venir afin de perpétuer l?ADN et la diversité de Montrose.
?C?est une véritable originalité dans une propriété d?avoir entamé une démarche environnementale. En 2006, quand la famille Bouygues achète la propriété et voit le potentiel de ce terroir, trois idées apparaissent : faire le plus grand vin, se doter d?un outil de travail pour faire le plus grand vin, et dans le plus grand respect environnemental.
Ils ont tout-de-suite pensé panneaux photovoltaïques, géothermie? Ces motivations ont été au cœur de la rénovation et cela a été la première étape. Quelques années plus tard, nous nous sommes intéressés à la viticulture Bio pour éviter les risques aussi bien pour le personnel de la propriété que pour les consommateurs. Nous avons donc entamé des expérimentations sur certaines parcelles. Nous avons la chance d?avoir un très grand terroir de 90 ha d?un seul tenant. Nous sommes partis du principe de base que tout ce que nous prenions à la Nature, nous devions lui restituer.
Nous ne sommes pas certifiés Bio car il faut avoir une expérience depuis 3 ans et cela impose de respecter à la lettre la chartre. Nous préférons utiliser des produits précurseurs. La recherche scientifique évolue très vite, nous préférons être indépendants pour mieux gérer seul notre attitude environnementale vertueuse, peut-être qu?on demandera la certification Bio plus tard? Pour l?instant, on n?en voit pas trop l?intérêt, vu tous les efforts produits ici.
Vendange 2018 à Montrose : nous avons été victime de deux choses : le mode de lutte contre le mildiou car les méthodes Bio ne sont pas efficaces, on a vu leurs limites lors de cette pressionmildiou 2018, du jamais vu depuis 50 ans? Cela ajouté à la grande sécheresse durant l?été, nous avons bien sûr subit une perte de récolte. Les baies de raisins récoltées étaient extrêmement saines et concentrées, des peaux épaisses chargées en tanins, on a obtenu une matière première exceptionnelle avec un fruité hors du commun. Nous goûtons un superbe résultat dans les barriques, on tient un millésime un peu particulier, un millésime chaud, sec, comparable au 2009. Grâce à la précision que l?on est capable d?apporter à la vinification, nos vins expriment beaucoup d?élégance, de finesse.
2017 : un vin un peu en recul par rapport au 2016. Un ensoleillement moins marqué, une climatologie moins favorable, la Nature a un rôle à jouer? Un joli vin bien fait, bien né sur un beau terroir mais qui n?a pas le charme du 2016.
2016 : un millésime de référence, des conditions climatiques très favorables, un vin parfaitement typé terroir de Montrose, beaucoup de précision, une ossature et une droiture tannique impressionnantes, c?est ce qui le caractérise vraiment.?
Puissant et séduisant Saint-Estèphe 2016, de couleur intense, de bouche étoffée, aux notes de mûre, d?humus et de cuir, il est tout en nuances d'arômes, tout en couleur, ferme, de bouche puissante, et prometteur. Le 2015, aux arômes de fruits rouges cuits, de truffe, d?épices et de sous-bois, est ample, d?un bel équilibre en bouche, avec beaucoup de matière, très racé.
Le 2014 est remarquable, il développe un nez puissant où s?entremêlent le poivre et les fruits noirs, une matière dense, intense, savoureuse, un grand vin. Le 2013, aux tanins serrés mais soyeux, est un vin classique, ample, solide, grâce à des conditions sélectives extrêmes et... son terroir, qui fait la différence dans ces millésimes difficiles. Le 2012, souple mais intense, riche en couleur, au nez de cassis et de poivre, est ample en bouche grâce à des taninssoyeux et puissants à la fois, tout en finesse mais corsé, intense, harmonieux aux papilles, c?est un vin d?excellente évolution et long en bouche.
On poursuit avec le Second Vin, La Dame de Montrose 2015, de belle robe soutenue, de bonne base tannique, aux connotations de fruitsfrais et de sous-bois, riche, aux notes de fruitscuits, aux taninsronds mais présents.
Famille Bouygues - Gérant : Hervé Berland