Frédéric Castéja nous précise que “2021 a été un millésime de vigneron, nous étions en permanence dans nos vignes. Les degrés d’alcool sont plus faibles, c’est un millésime plus “bordelais”, moins extravagant. Château Batailley Grand Cru Classé de Pauillac 2021 est splendide, nous avons échappé à la gelée, il a un terroir très préservé, exceptionnel.
Un beau millésime à déguster jeune, ce qui permettra d’attendre les 2018, 2019 et 2020 qui, eux, sont des vins de garde.
La trilogie 2018, 2019 et 2020 a des particularités différentes. Le 2018 est plus solaire, le 2019 est très fin, subtil et le 2020 est exubérant dans la lignée du 2019. Le 2019 a une trame longue et assez profonde, le 2018 est supérieur au 2019.
Changeons de région, le Château Bas est une magnifique propriété en culture Biologique que nous possédons en Coteaux d’Aix. C’est une superbe entité vignoble et bâtisse avec des ruines gallo-romaines. Au Château Bas, nous vinifions notre deuxième millésime. Le rosé 2021 est très joli, d’une couleur assez pâle, un vin très fruité, aux arômes de fruits rouges et de fleurs, de bouche délicate et légère, un rosé très frais, très agréable à boire. Château Bas blanc 2020, est très aromatique, d’une belle fraicheur, délicieux arômes de citron, pamplemousse et fleurs blanches, notes de miel. Château Bas rouge 2020 est d’une belle couleur foncée, un vin riche et fruité, bien équilibré, aux notes de fruits noirs et de poivre, réglisse, d’une belle profondeur aromatique. Nous avons créé sur place une boutique très moderne.
BORIE MANOUX
Famille Castéja
88 quai de Bacalan
33000 Bordeaux
Téléphone : 05 56 00 00 70
Beau Médoc La Gloire du Paysan 2019, à parts égales de Cabernet-Sauvignon et de Merlot, au nez de violette et de sous-bois, avec en bouche ces notes de prune et de cassis surmûris, des tanins puissants mais bien fondus. Le 2018, fidèle à lui-même, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, séveux, il est généreux et persistant en bouche, de belle garde. Le 2017 (médaille d’Or Paris 2019), réunit concentration aromatique et souplesse, aux notes de griotte mûre, avec cette pointe de poivre séduisante, c’est un vin coloré, charnu, de bouche soyeuse mais puissante, parfait, par exemple, sur une estouffade de joue de bœuf ou une côte de veau grillée.
Un domaine de 19 ha issu d’un terroir exceptionnel de graves siliceuses et d’argiles graveleuses parsemées de moellons calcaires (70% Sauvignon, 14% Sauvignongris et 16% Sémillon pour les vinsblancs; 63% Merlot, 27% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc pour les vins rouges). Vendanges manuelles, élevage du blanc 40% en barriques neuves pendant 6 mois sur lies fines et 60% en cuves sur lies également; le rouge : vin de goutte 85% de la récolte en barriques pendant 12 mois et vin de presse 15%.
Le vin produit sur le domaine se caractérise par une expression minérale autant en rouge qu'en blanc reflétant le type de solargilo-calcaire.
La vigne est présente depuis longtemps au Domaine de Grandmaison : dès le XVIIIe siècle, Monsieur de Belleyme, Ingénieur cartographe du Roi Louis XV, mentionne notre crû alors appelé Barreyre. Au fur et à mesure des époques, la production de vin s’est parfois interrompue, (à cause du gel, du phylloxéra), et a parfois fait place à la polyculture. Grandmaison a aussi fait office de maison de campagne. François Bouquier, qui avait dû quitter son Cantal natal au début du vingtième siècle, y fit quelquefois les vendanges et acquit le domaine en 1939, quand il sut qu’il était à vendre. Puis, à partir de 1970, Jean (son fils) et son épouse Françoise reconstituèrent le vignoble et entreprirent la construction de l’actuel cuvier. Grandmaison entrait alors à nouveau en production.
Depuis 1988, c’est François (leur fils) qui vinifie et avec son épouse Mayi, tous deux se consacrent à la propriété familiale depuis 1993.
“Lors des vendanges 2021, nous avons été impactés par la gelée du 7 Avril, nous indique François Bouquier, ce qui a réduit la récolte de 60%; néanmoins, à partir du 15 Août, le soleil est revenu jusqu'à fin Septembre et les vendanges se sont déroulées début Octobre. D'où une belle maturité, les vinsblancs et rouges sont bien fruités et équilibrés.
Sont commercialisés actuellement les rouges 2018, 2019 et les blancs 2019 puis 2020. Nous restons axés sur les soins du vignoble.”
Remarquable Pessac-Léognan rouge 2019, c’est une réussite, au nez délicat, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus...), c’est un vin intense au nez, ample en bouche, velouté, bien classique du millésime, de garde, bien entendu. Le 2018, est riche et suave, aux notes de fruits, de cannelle et d’humus, très équilibré au nez comme en bouche, servi par une belle structure, très prometteur.
Très réussi Pessac-Léognan blanc 2020, persistant et racé, a un nez de pain grillé et de pêche, il est riche en arômes comme en charpente, un vin ample et gras, aux nuances de pomme mûre et de noix en finale. Le 2019, riche au nez, d’une grande complexité aromatique où l’on retrouve des nuances de noix, de citron et de pomme, et dégage une bouche puissante et une longue finale.
Situé sur une croupe graveleuse orientée plein sud, le vignoble familial couvre 17 ha, Merlot pour 88% et 12% de Cabernetfranc.
“La qualité du raisin au moment des vendanges, précise Xavier Piton, dépend du travail raisonné de l’homme à la vigne, mais est aussi régie par la climatologie, car c’est encore la nature qui reste maîtresse du jeu. Deux à trois semaines avant la maturation des raisins, des contrôles de maturité sont réalisés à la vigne, deux fois par semaine, pour prélever des baies de raisins dans chaque parcelle afin de suivre leur teneur en sucre et en acide. L'ensemble vieillit en fûts de chêne français. La dégustation, tout au long de l'élevage est notre fil conducteur. C'est en fonction de notre palais que nous intervenons sur le vin. Comme au cours de la vinification, rien n'est systématique.” Nous faisons une culture raisonnée en s'adaptant au climant tout en utilisant des produits respectueux de l'environnement, nous sommes certifié HVE.”
Belle réussite encore avec ce superbe Lalande-de-Pomerol 2019, riche en couleur comme en arômes, aux notes de fruits rouges frais, d’humus et de cannelle, aux tanins puissants et harmonieux, un vin qui devrait tenir toutes ses promesses. Remarquable 2018 , il est tout en charme, élégant mains intense, finement parfumé (petits fruits surmûris), tout en bouche, classique comme il se doit.
Magnifique Lalande-de-Pomerolcuvée X 2018, un vin riche et rond, a de séduisants arômes de fruits noirs prononcés, et développe des notes de mûre et réglisse persistantes en fin de bouche. Quant au très beau 2016, on vous le suggère aujourd’hui sur une poularde truffée aux légumes.
Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire et dont les vignes ont 35 ans. Les cépagesMerlot (65%), Cabernetfranc (25%) et Cabernet-Sauvignon (10%) sont associés à ce terroirargilo-calcaire et à des soins minutieux (effeuillage, raisins triés avant égrappage, macérations longues, élevage en barriques, dont 1/3 est renouvelé chaque année...).
On est toujours au sommet avec leur superbe Puisseguin-Saint-Émilion 2016, un vin chaleureux, dense, de bouche distinguée, très bien corsé et équilibré, parfumé (griotte, humus...), qui allie concentration aromatique, finesse des tanins et structure au palais, avec une délicieuse finale poivrée.
Le 2015, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte macérée, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et de poivre au palais, aux tanins amples, un vin complet, de garde, également.
Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2016, parfumé, de bouche corsée, avec des notes de sous-bois et de cerise mûre, de bouche ample et fondue, un vin charmeur, qui s’accorde parfaitement avec des cailles grillées ou des spaghettis à la bolognaise.